Les neuro-sciences expliquent et valident le fonctionnement des pratiques psycho-corporelles, telles la Sophrologie

« Il existe une interdépendance étroite entre corps, pensées et émotions et toute action sur un seul élément de cette triade va avoir forcément un impact sur les deux autres.
Les pratiques psycho-corporelles (…) montrent, au travers de la revue de la littérature, des changements sur le fonctionnement cérébral qui persistent à long terme. »

« Corps physique, pensées et émotions sont étroitement liés et le bon fonctionnement ou le dysfonctionnement de l’un influence automatiquement les deux autres. Tous trois communiquent en permanence par le biais des substances chimiques et des signaux nerveux. De nombreuses études ont montré par exemple l’influence des pensées sur le système immunitaire ainsi que l’influence du stress sur le système cardio vasculaire…. Cette « intrication » fonctionne dans les deux sens : positif et négatif. L’essor grandissant de l’aspect préventif de la médecine occidentale a permis de réaliser des études de plus en plus nombreuses mettant en évidence l’aspect positif de cette « intrication » : on a montré par exemple, l’influence de la relaxation sur l’expression d’un gène s’exprimant en fonction du stress (Dusek JA, PLoS One, 2008). ou l’impact positif du simple exercice physique dans la dépression dû à l’augmentation des taux de la sérotonine, norépinephrine et endorphines dans le cerveau. Il existe donc des preuves d’une interdépendance étroite entre corps, pensées et émotions et toute action sur un seul élément de cette triade va avoir forcément un impact sur les deux autres. »

Morar, Sylvia. « Chapitre 2. Apport des neurosciences dans les pratiques psycho-corporelles », Isabelle Célestin-Lhopiteau éd., Soigner par les Pratiques Psycho-Corporelles. Pour une stratégie intégrative. Dunod, 2015, pp. 23-29.

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